COMMENT ALGIST BRUGGEMAN SE PRÉPARE AUX DÉFIS FUTURS AVEC UN PLAN DIRECTEUR DE GESTION DE L’EAU

LE CLIENT

Algist Bruggeman est l’un des principaux producteurs de levure de boulangerie qui vise un fonctionnement durable et la sécurité de la production. La production dépend fortement de la disponibilité de l’eau et la principale source d’eau, étant l’eau souterraine, est soumise à un stress futur potentiel en termes de disponibilité et de qualité. Pour se préparer aux défis futurs, Algist Bruggeman et Water Experts ont étudié d’autres sources d’eau et rédigé un plan directeur pour la gestion de l’eau.

INTRODUCTION

Algist Bruggeman est l’un des principaux producteurs de levure de boulangerie fonctionnant selon les valeurs de passion, de respect, d’excellence et de responsabilité. La connaissance approfondie des produits et le contrôle des processus se traduisent par des produits de qualité, en mettant l’accent sur un fonctionnement durable et la sécurité de la production.

LE DÉFI

La production dépend fortement de la disponibilité de l’eau, ce qui fait de l’eau une ressource très précieuse. Depuis des années, Algist Bruggeman travaille avec des universitaires et des experts pour minimiser l’impact sur l’écosystème aquatique local. Actuellement, la principale source d’eau, étant les eaux souterraines, est rare et Algist veut étudier comment ils peuvent réduire leur empreinte sans compromettre la qualité.

solution

Pour relever ce défi, un plan de gestion de l’eau à l’épreuve du temps était nécessaire, ce qui permet à Algist Bruggeman de compter sur plus d’une source d’eau et d’avoir toujours la sécurité de la production.

Étape 1 : Évaluation de la situation initiale

Une approche par étapes a été utilisée, en commençant par une enquête approfondie de la situation initiale, dans laquelle la principale source d’eau était l’eau souterraine avec une quantité limitée d’eau du robinet. Tous les débits et qualités de l’eau ont été déterminés en détail pour avoir une connaissance approfondie du bilan hydrique. D’autres sources d’eau potentielles ont été identifiées:

L’eau de pluie ne représentait qu’une très petite fraction de la consommation totale d’eau, ce qui la rendait moins pertinente.
L’eau de la rivière était une option. Fluctuations de la salinité, transport par bateau,... étaient des facteurs à prendre en compte.
L’eau des effluents de l’usine de traitement des eaux usées était une source d’eau douce viable, de qualité stable.

Étape 2 : Sélection de la technologie

Toutes les technologies et combinaisons possibles ont été évaluées pour traiter les sources d’eau disponibles à la qualité d’eau potable requise. En tant qu’entreprise alimentaire, les normes relatives à l’eau potable doivent toujours être respectées pour l’eau de procédé. Les avantages et les inconvénients de chaque combinaison, ainsi que les perspectives pratiques et techniques, ont été pris en compte. En collaboration avec Algist Bruggeman, un choix a été fait sur la technologie la plus applicable à leur situation. Il a également été envisagé d’installer une usine de traitement centralisée capable de couvrir toutes les sources d’eau afin de produire de l’eau de procédé de qualité suffisante.

Une étude détaillée a été réalisée pour installer une combinaison d’ultrafiltration et d’osmose inverse, où l’ultrafiltration peut se déplacer entre les eaux souterraines et l’eau des effluents pour permettre la flexibilité. L’ultrafiltration était suffisante pour traiter les eaux souterraines (testées et confirmées dans une installation pilote) et l’osmose inverse après l’ultrafiltration était nécessaire pour réutiliser les effluents de la station d’épuration. Le prétraitement n’était pas nécessaire car l’eau de l’effluent était déjà de qualité suffisante pour appliquer l’ultrafiltration. Dans le cas où un post-traitement serait nécessaire à l’aide de charbon actif, un raccordement était prévu pour permettre une installation facile. La désinfection a lieu dans le dernier réservoir tampon avant l’application en tant qu’eau de procédé. Dans le cas où l’eau de la rivière serait également utilisée à l’avenir, l’osmose inverse pourrait être conçue pour faire face à la salinité la plus défavorable de l’eau de la rivière afin de permettre une flexibilité supplémentaire.

 

Étape 3 : L’offre et la demande – Mesurer, c’est savoir!

Le bilan hydrique a été étudié en détail pour connaître les débits et la variabilité des débits. Ceci est important pour faire correspondre l’offre d’eau et la demande d’eau de procédé. Cela a permis de concevoir correctement les volumes tampons et l’installation de traitement (Figure 1).

 

Figure 1: Exemple d’adéquation de l’offre et de la demande pour concevoir la capacité de l’installation de traitement et la taille du réservoir tampo.

Étape 4 : Conception de base

L’installation de traitement potentielle a été conçue par Water Experts, en tenant compte de nombreux aspects tels que les débits, la taille, la pression opérationnelle, l’utilisation de produits chimiques (pour la coagulation, le nettoyage des membranes, les antitartreurs,...), le besoin de lavage à contre-courant, la consommation d’électricité, les réservoirs tampons intermédiaires, les récupérations des technologies membranaires, les types de membranes, les conditions opérationnelles,...

Cette conception de base étendue garantissait que l’installation serait de la qualité requise à la fois dans la conception et le fonctionnement futur.

Étape 5 : Évaluation économique

Plusieurs scénarios ont été choisis pour évaluer le coût, en fonction de la conception de base et en tenant compte à la fois des coûts d’investissement et des coûts opérationnels. L’évaluation économique a également tenu compte des économies de coûts liées à une réduction des prélèvements d’eau souterraine et d’autres économies potentielles liées à la réutilisation de l’eau.

Bien sûr, par rapport aux eaux souterraines, la réutilisation de l’eau des effluents était plus coûteuse. Cependant, assurer la capacité de production grâce à une utilisation flexible de sources d’eau alternatives est parfois plus important que le coût supplémentaire lié à l’utilisation d’une autre source d’eau. Grâce à l’analyse approfondie des scénarios, il a été possible de sélectionner le scénario qui a minimisé les coûts pour Algist Bruggeman, tout en optimisant la disponibilité de l’eau.

Étape 6 : Analyse d’impact du concentré

Parallèlement à d’autres étapes, l’analyse d’impact du concentré obtenu est de la plus haute importance. La réutilisation des eaux usées des effluents concentre la pollution dans un flux plus faible d’eaux usées à rejeter dans le canal. Water Experts a effectué l’analyse d’impact, qui a été évaluée positivement par l’organisme de réglementation.

LE RÉSULTAT

Ce plan directeur à l’épreuve du temps pour la gestion de l’eau déchargera Algist Bruggeman des défis futurs à venir. Ils sont préparés et peuvent bénéficier de la sécurité de la production grâce à une utilisation flexible de sources d’eau alternatives et à une technologie de traitement fiable pour la qualité de l’eau potable.

Les conseils des experts en eau ont permis d’obtenir un résultat final qualitatif et des étapes claires vers la mise en œuvre.

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